Où je vous parle un peu de moi, pourquoi je suis devenue coach pour femmes et thérapeute intuitive et pourquoi j’ai suivi la formation Féminitude
Aigrie, triste, éteinte, négative : je crois qu’à l’époque, je n’avais jamais pu me définir autrement.
Pourtant, mon choix de carrière semblait correspondre à mes centres d’intérêt, mes valeurs : j’ai toujours été curieuse, avide de partir à l’aventure pour découvrir de nouvelles choses. Je n’ai jamais hésité à sortir de ma zone de confort, mue par un désir inavoué de rompre mes chaînes.
Me tourner vers les métiers de l’export me semblait être la seule voix professionnelle envisageable. À 23 ans, je quitte la France pour travailler en Angleterre.
J’ai besoin de prouver de quoi je suis capable.
C’est comme si rien ne comptait d’autre que de rendre mon entourage fier de moi.
Pourtant, je sentais bien que quelque part, figées dans mon inconscient, mes valeurs profondes délivraient un tout autre message.
Un message que je ne parvenais pas à déchiffrer.
Nos mémoires sont parfois facétieuses. Nous vivons dans une perception du réel qu’elles nous déforment.
L’être humain est ainsi : il construit sa représentation de la réalité, en fonction de son apprentissage, de ses croyances. En fonction de tout un tas de facteurs.
Nos peurs, comme la crainte d’être rejetés, nous conditionnent dans nos actions, le chemin que nous empruntons. Nous suivons un schéma défini pour nous par nos « vies antérieures ».
Une expérience négative, un épisode douloureux, une blessure: nous les enfouissons dans notre inconscient, mais ils ne disparaissent pas. Ils constituent ces moments de vie qui entravent notre liberté.
Notre manière d’affronter les évènements difficiles, déstabilisants, émotionnellement intenses est elle aussi liée à des facteurs externes, comme les « autorisations d’être » reçues. Celles-ci émanent de nos parents, de la société…
Ainsi, je m’imposais en permanence l’image d’une femme forte. Je cachais ma profonde sensibilité, ma grande vulnérabilité. La seule chose à laquelle j’étais autorisée, c’était ce visage d’une femme autonome, responsable, incapable de la moindre faiblesse. Cette certitude prenait racine dans mon enfance.
Ce qui me définissait, je ne pouvais l’exprimer: je n’existais que dans cette incapacité à être… moi.
Moi, c’est-à-dire une femme qui parvient à montrer qu’elle est blessée, qu’elle est fragile, qu’elle vit mal cet univers masculin, où elle ne peut oser sa féminité.
Se cacher sous une attitude de femme carriériste, oui je l’ai fait. Courir après des titres, des rémunérations toujours plus élevées: j’affirmais ainsi que je méritais mon besoin de reconnaissance, celui qui légitimait toutes mes actions, même si j’étais inconsciemment en désaccord avec elles.
Niant combien j’étais mal, je satisfais à ce seul besoin : être reconnue.
Mais être reconnue pour quoi, et par qui ?
À qui finalement j’accordais ce terrible pouvoir de me juger, me condamner pour qui j’étais au plus profond de moi ?
Une femme qui avait envie de vibrer avec ce monde, d’aller vers la lumière, d’être heureuse de s’affirmer comme une messagère. J’avais des connaissances, j’aimais la diversité des cultures, j’avais étudié beaucoup, j’étudie d’ailleurs encore, beaucoup.
Je suis mue par le profond désir d’apporter quelque chose aux autres.
Je crois que je l’ai toujours su, même si je n’osais l’avouer : je suis née pour donner aux femmes la force de créer leur vie.
Je ne suis pas parvenue à cette conclusion sans mal. Il y a eu des étapes déterminantes dans ma vie.
Des moments où j’ai compris la fragilité de l’être humain, et la fragilité de l’Être.
2010 : une année charnière dans ma vie de femme. Je souhaitais tellement avoir un enfant ! j’étais prête à tous les sacrifices, y compris celui de ma carrière pour donner naissance à un bébé.
La naissance de ma fille n’est pas allée de soi. Beaucoup de femmes ont des enfants sans difficulté. Et puis il y en d’autres, comme moi, pour qui ce phénomène naturel devient un long process complexe. Terriblement éprouvant, terriblement culpabilisant. Pourquoi la majorité des femmes peuvent-elles se préparer à la maternité sans avoir besoin d’être aidées médicalement et pourquoi pour moi, les choses ne pouvaient pas être ainsi ?
J’ai cessé de pouvoir être cette femme forte que l’on admirait : tout avait volé en éclats, à commencer par ces fausses certitudes que l’on m’avait inculquées.
Ma santé s’est fortement dégradée, je ne tenais pas debout. Mais j’avais ma fille à m’occuper, ce merveilleux don du ciel qui enfin m’avait été fait.
Pour elle, il n’était plus question de faire semblant. C’était devenu vital. Privée d’énergie, je devais pourtant me reconstruire pour continuer d’avancer dans ce nouveau parcours de vie.
Il n’y a pas d’énergie quand le mental ne suit pas. Et celui-ci peut être pris au piège de nos émotions bloquées. Je suis retombée dans le travers de mes croyances limitantes.
Qui pouvais-je être si je n’étais pas cette femme carriériste que tout le monde pouvait poser comme un modèle de réussite?
Je savais que cela n’était plus possible, ma fille passait avant tout. Je voulais être présente pour elle, ne rien perdre de l’intensité de ces moments où son regard cherchait le mien, ses petits doigts à s’accrocher à tout ce que de moi elle pouvait attraper.
C’est ainsi que j’ai fait le choix de me tourner vers un métier qui me parlait au plus profond de moi. Je voulais accompagner les autres. J’ai fait le grand saut, ai abandonné le « confort » d’une vie salariée pour adopter le statut d’entrepreneur.
Pour cela, il fallait que je me forme.
Apprendre à former les autres, mais également au codéveloppement, au coaching individuel et au coaching d’équipe.
Dès lors, il me fallait maîtriser certains outils comme la PNL (programmation neuro-linguistique), l’analyse transactionnelle, les neurosciences.
Les premiers mois d’activité, je suis enfin comblée par ma vie professionnelle, du moins je le crois.
La maîtrise de ces premiers outils me libère moi aussi de mes blocages inconscients. J’ai vraiment l’impression d’être enfin moi. Je me trompe, mais l’ignore encore.
Les femmes cadres que j’accompagne dans leur reconversion professionnelle emploient des mots pour caractériser mon accompagnement comme « se trouver », « se réinventer », « se découvrir », « se dépasser ».
Je m’investis à fond, me déplace sur toute la France, fière de ce que j’accomplis.
Je n’ai pas conscience que je suis retombée dans mes vieux démons, et que je suis encore en quête de reconnaissance.
Je néglige ma famille, je n’écoute pas ce que mon corps me dit.
Juillet 2019, je suis déjà épuisée et pourtant je dois vivre un nouveau drame familial.
Tous les outils que je maîtrise pourtant si bien pour accompagner les autres ne m’aident pas.
Je m’en rends compte, car je ne comprends pas le message d’épuisement de mon corps, ce vide en moi, alors que j’ai une fois de plus réussi quelque chose de fort professionnellement.
Je me sens vide intérieurement, tandis que j’ai la sensation étrange de bouillonner. Je ne comprends pas.
Mais il le faut pourtant, je ne peux pas rester comme cela. Je dois à nouveau me dépasser, mais pas comme je l’ai fait jusqu’ici. Cela ne m’a amené que souffrance morale et douleurs physiques.
Je veux être de ce monde, mais pas en subissant ces diktats. Je veux vibrer avec lui en harmonie, en pleine conscience de qui je suis.
Je me forme en 2020-2021 à l’accompagnement des femmes avec Monique Grande, formatrice, auteure de nombreux livres et créatrice de jeux et oracles en développement personnel, dans le cadre de sa formation Féminitude.
Une révélation pour moi, que de reconnecter à ma part Féminine que j’avais tant mise de côté au profit de ma part masculine qui me jouait bien des tours. J’ai compris encore à quel point j’étais dans l’agir sans équilibre avec le sentir
Au-delà de nous transmettre des clés et outils d’accompagnement d’autres femmes, c’est un chemin initiatique dans lequel je me suis découverte en profondeur : introspection de mes blessures et aussi trésors cachés, j’ai vécu de l’intérieur ce que c’est de se révéler à soi-même pour pouvoir le faire vivre à mon tour.
J’ai appris à me relier à d’autres femmes dans une sororité incroyable où on laisse tomber les masques, où la compétition n’existe plus et laisse place à une écoute et un soutien de chacune.
Grâce à cette formation, j’ai pu approfondir ma compréhension de la femme, de son fonctionnement, de ses conditionnements et croyances ce qui me permet aujourd’hui, de repérer les blocages inconscients beaucoup plus rapidement et d’aborder le coaching des femmes sous un autre angle, de manière plus précise et affinée.
En 2023, la formation Féminitude se réinvente avec la participation de plusieurs intervenantes et j’ai l’immense honneur de devenir Ambassadrice Féminitude et de faire partie de l’équipe des Coachs aux côtés de Monique.
Un an après ma formation à l’accompagnement des femmes, j’ai ce besoin de lumière, mais je ne sais pas ce que cela signifie. Je suis à la base terriblement cartésienne, toute chose est le résultat d’une loi que la science traduit de manière concrète.
J’en viens à me demander s’il n’y a pas d’autres lois, plus abstraites, une évidence universelle, mais spirituelle.
À nouveau je me forme. Je me plonge avec bonheur dans la Thérapie Intuitive®, la DTMA, et une méthode de gestion des émotions.
Ces approches sont tellement abouties, fondées sur une démarche holistique, qu’elles engendrent de vraies transformations intérieures et extérieures. Elles sont ces outils puissants de guérison des blessures que je recherchais.
J’ai trouvé les clés pour me découvrir, aller bien, rayonner, dans un alignement total avec mon identité profonde.
Je me suis libérée des préjugés, de mes croyances limitantes. Je me suis approprié mes émotions, elles sont une définition de moi que j’aime et qui me permet d’avancer dans la sérénité. Je ne les redoute plus. Je les vis intensément avec bonheur, elles ne sont plus source de souffrances, mais me légitiment dans ce que j’ose revendiquer être.
Je prends conscience chaque jour qu’aller bien malgré le conditionnement d’une éducation, les expériences blessantes de la vie est un travail sur soi à part entière. J’y réussis avec bonheur, car la mission de vie que j’ai définie pour moi, en pleine conscience, en plein alignement avec mes valeurs, me porte vers la lumière, celle que fait naître l’Espoir. J’avance sereine, confiante, malgré ma petite part d’ombre.
Mon moi profond est tourné vers les autres, toutes les femmes qui subissent et s’enferment dans une prison dorée, sans équilibre entre le yin et le yang, sans être connectées à leur réalité intérieure.
Nous avons toutes le droit d’être épanouies dans nos vies, de prendre notre envol vers une voie qui nous correspond.
Découvrir pour le révéler mon potentiel, jouir de la puissance de l’harmonie retrouvée, offrir aux autres mon rayonnement de femme osant s’exprimer en tant que telle, cela me rend profondément heureuse.
Pour pouvoir me libérer de mon passé, de mes blessures, j’ai franchi des étapes. Cela m’a pris du temps, parce que je tâtonnais.
Aujourd’hui, je sais qu’on peut s’affranchir plus vite de nos blocages inconscients.
Dans les moments de traversées si difficiles soient-elles, il y a toujours de l’ESPOIR d’un mieux-être, d’un avenir meilleur, parce que nous avons le pouvoir de créer notre propre réalité, se libérer, prendre son envol, sortir de sa cage
C’est cette conviction profonde qui a fondé les bases de mon accompagnement pour vous aujourd’hui, celui qui vous permettra un alignement dans les différentes sphères de votre vie et de vous accomplir pleinement.
L’E-S-P-O-I-R est une méthode de libération pour les femmes qui veulent accéder à une vie meilleure en trouvant le sens de qui elles sont, en se reconnectant à elles-mêmes, pour découvrir leur intériorité et oser être elles-mêmes dans leur potentiel enfin révélé, comme une puissance nouvelle.
